un lieu de rencontre idéale (pv)

3h45 , cela va bientot faire une demi heure que je suis dans une salle de réa , un homme d'une cinquentaine d'année sous moi, je crois que je lui est brisé quelque cotes mais qu'importe je continue le massage , pourtant c'est pas pour moi que je fais ca , enfin si pour me dire que j'aurais tout fais pour le sauver malgré tout , parce que meme si son coeur repart le pauvre bougre a moins de 3% de chance d'en ressortir comme si de rien n'était , il lui restera plutot un bon nombre de séquelle irréversible .
Mais je sais que derniere la porte il y a cette femme en pleure qui tiens une de ses filles dans ses bras alors que l'autre lui enserre la jambe.Je continue , encore encore .

Aller mon vieux revient !

Je m'écarte on le choque encore une fois , je commence a fatigué mais j'arrive pas a le laisser, partir pourtant je sais que ca fait partie du métier de savoir arreter , ce qu'il faut s'est montrer a la famille qu'on a fait tout ce qu'on pouvait pour lui , et quel que soit les progrès de la médecine on est tous 100% mortel .
Je m'écarte , regarde mon superviseur qui me fait signe d'arreter , je jette un coup d'oeil a l'horloge soupire , regarde l'infirmière arreter d'insulfler de l'air a cet homme , dont je ne sais meme pas le non.
Je me redresse quelque peu et fait cette chose que j'ai en horreur , je crois que je mis habituerai jamais.

3h58 minutes , heure du décès de ...

Je prends le dossier poser non loin et regarde son nom et prénom , ma voix se fait plus basse encore

Gregory Jones

Son corps innerte est encore allongé a meme le sol , je le soulève pour le remettre sur le lit , pour laisser la famille entrer , alors que la plus part du personnel présent s'active a tout remettre en ordre , je sens la main de mon supérieur se poser sur mon épaule amicalement , il me dit alors que ca va etre moi d'expliquer a la famille, je ne l'ai jamais fait , je sens ma gorge ce noué , je souffle un bon coup , il a les yeux fermés, il n'est pas encore rigide et n'a pas encore cette odeur particulière qui me fait courir au toilette .
Et je me tourne vers la porte alors qu'une infirmière sort , la veuve entre accompagné de ses deux enfants , est juste deriere elle entre apercevoit son mari mais reste sur place et la porte se referme en battant , je vois qu'elle ne bouge pas .
Je prendre une grande inspiration et je vais vers elle , je préfere lui expliquer tout ca a l'extérieur de la chambre.
J'essaye de me souvenir des mots, que je me suis appliquer a apprendre par coeur pour le jour ou ca arriverait mais ce n'est pas du tout la meme chose ,lorsqu'on se retrouve en face de la difficulté a affronté.
J'arrive quand meme a m'exprimé calmement a lui détailler la situation et que nous avons tout essayer , mais qu'on ne pas lutter contre la mort , elle fond en larmes de plus belle , ses fillettes a ses cotés, je lui propose d'aller qu'elles aillent lui dire au revoir , je les accompagne mais reste en retrait car de toute facon je ne peux rien faire de plus ,et je me sens tellement mal a l'aise d'etre témoin de leur douleur , de leur peine que je ne peux soulager.
Jen' une infirmiere reste elle aussi dans la chambre quelque instant et me dit qu'on peut partir , je laisse alors la femme et ses filles , je sors de cette ambience oppréssante et le calme qui régnait dans la chambre est vite remplacer par les bruits du couloirs , j'entend Madame Ferrer crié qu'elle a encore fait pipi dans son lit, Jen' me sourit et me dit que j'ai bien de la chance de pas avoir a m'occuper de ca, elle me laisse pantois dans le couloir et se dirige vers la chambre de cette vielle femme.

Je cherche des yeux mon chef mais il doit etre reparti dans les visites ou bien appeler pour un nouveau cas.
Moi je sais qu'il me faut une pause et qu'il faut aussi que je m'en grille une et puis ca fait deux jours que je suis arrivé de garde que je fais d'affiler , alors j'ai bien le droit a une petite pause.
Je passe dans les vestiaire récupéré mes clopes ainsi qu'un café pour tenir le coup .
Et je sors sur le parvi , je marche un peu et regarde une ambulance débarquer .
Puis je détourne le regard de ce spectacle pour me laisser glisser le long du mur froid du batiment , tout en allumant une cigarette.
La premiere bouffer de nicotine fait son effet et je laisse cette sensation parcourir mon corps , en ferment les yeux de lassitude .

Apres avoir tiré quelque bouffé,j'avais continué a repenser a ce patient mort avant meme d'etre arrivé arret cardiaque , ca devait etre le troisieme homme que je voyais mourir sous mes yeux, et a chaque fois ce la me plongeait dans cette réaction d'incompréhension , pourtant tout le monde savait que celui ci n'avait que très peu de chance de s'en sortir, je savais que c'était pertinament pour ca que mon titulaire m'avait refiler ce cas, il voulait que j 'assiste a tout ca , que je prenne concience et que je sois responsable de la situation.
J'expirais la fumé et rouvait les yeux , toujours adossé contre mon mur ,je laissais mes pensées de coté , pour regarder un jeune homme qui venait de sortir , il avait l'air un peu agard , comme si il sortait d'un cauchemare, un peu comme moi si on veut , sauf qu'au lieu d'arborer une blouse blanche et un stetoscope il portait un pantalon en caoutchou calciné ainsi qu'un large manteau perméable couvert de suie ouvert qui laisser entre apercevoir le corps fin mais musclé qui se dessinait en dessous .
J'observais le jeune homme, celui si n'avait pas l'air de m'avoir encore remarqué , il avait plutot l'air préoccupé par quelque chose , il tatta ses poches soupira d'agacement.
Je lui souris mais il ne m'avait toujours pas remarquer alors que nous étions pas très éloigné l'un de l'autre, je sortie alors de la poche arriere de mon jean , mon paquet et lui tendis une cigarette qu'il accepta en silence avant de le remercier .
Je lui rendit son sourire et lui tendit le briquer ne pouvant retenir la remarque vaseuse qui va avec

Je peux t'allumé ?

C'était pas forcement ce que j'aurais du lui dire , surtout qu'il avait l'air d'etre pompier et d'avoir souffert des flammes au vue de ses bandages , au mains, je pris alors un air contri mais gardait mon sourir e au coin

Escuse moi , c'est pas forcement le moment de sortir ce genre de conneries

Mais bon comme d'habitude on ne me changera pas si il y a une boulette a faire il faut que je la fasse.
Je restais fixé sur son regard , faut dire qu'il avait beau etre sale et avoir l'ai exténué , ce jeune homme m'intriguait et puis une rencontre amicale ca ne pouvait pas me nuire.

Félicitation au faites , toi et ton équipe avait sauvé tous les enfants , il y a eu plus de peur que de mal.

Lui dis je , enfin je supposais qu'il faisait partie de cette équipe vu que c'est la seule qu'on avait vu aujourd'hui ,j'esperais aussi parce que sinon j'étais encore entrain de m'enfoncer plus bas que terre , de toute facon au point ou j'en étais ca pouvait pas etre pire.